18/05/2016
France: le ras-le-bol des policiers cibles
Les policiers n'en peuvent plus.
Fatigués de la longueur de l'épisode de manifestation contre la loi girouette dite "travail" qui au milieu ne correspond plus du tout à ses débuts et ne satisfait plus personne !
A devoir gérer, de jour et de nuit (debout) la contestation boboïde -mais pas seulement- issue des rangs d'une gauche en totale décomposition et des oppositions internes fortes avec l'extrême-gauche.
Le gouvernement, certaines mairies très laxistes ont pendant un mois et demi laissé faire accordant même des locaux, de l'eau, de l'élec !
Où l'on apprend un mois et demi après le début de l'occupation de la place de la République à Paris, que les sonos vont être finalement interdites... après 22h30.
Ah bon parce que avant cette date les grosses sonos étaient alors autorisées... après 22h30.....au coeur de la capitale!!!???
Un gouvernement qui avait refusé jusqu'à très récemment aux policiers l'usage des canons à eau, l'arrestation ou assignations à résidence des fauteurs de troubles identifiés malgré les masques (acte très récent: cette semaine)
Autorités qui ne donnaient pas de consignes d'encadrement claires aux policiers, ou en décalage par rapport au timing des exactions selon les dires des syndicats policiers (dont Alliance).
AFFICHES ANTI-FLICS
Le syndicat CGT en perte de vitesse -donc en mal d'électoralisme racoleur - a produit des affiches violemment anti-policiers qui en ont rajouté une couche.
Elles fustigent les dérapages policiers, certes non conformes, issus eux-mêmes de la violence extrême des manifestations, certes. Mais au passage stigmatisent les policiers.
Les syndicats lycéens et étudiants chauffant les esprits au point de blocages et d'incendies de lycées. (illégal)
Des organisations qui mettent de l'huile sur le feu.
Cette semaine: un passage en force de cette loi mal ficelée, certes constitutionnel, avec le 49.3, chiffres désormais connus de tous relance la contestation.
GUERILLA URBAINE FASCISANTE
Les médias nomment les fauteurs de troubles "casseurs" mais jamais par leur véritable désignation politique: antifas et/ou anarchistes et/ou autonomes.
Un journal avait même commencé à parler de"casseurs de banlieue" avant que cette rhétorique du glissement de désignation de cible ne cesse d'elle-même car trop grossière ici, pour ces manifestations politisées d'extrême-gauche.
Ce qui n'empêche pas les casseurs de tout poil, de tous pays ou quartier aussi de venir s'agréger.
Ces " justiciers non identifiés" , qui se cachent derrière des foulards ou masques pour détruire les centre-villes, les voitures sur leur passage se targuant de leur "bon droit" à tout casser, sont en réalité ... fascisants. Quels qu'ils soient !
Car ils prennent la démocratie et le vivre ensemble en otage.
Le montant chiffré cumulé des dégâts est impressionnant.
Chienlit.
La ministre de la culture fustige l'annulation aux cérémonies de Verdun du concert du rappeur Black M et ne dit pas un seul mot, au même moment sur la casse violente du centre ville de Rennes. Ce rappeur pouvait évidemment venir chanter n'importe quand à Verdun mais pas pour cette période commémorative de ceux qui ont donné leur vie pour la France en 14-18.
En effet, Black M avait dans bien dans certaines chansons insulté...la France. Les associations d'anciens combattants commençant à évoquer leur boycott, avant l'annonce de l'annulation.
Stupéfiant. Comment, même autour des commémorations de 14/18, cette période forte du sacrifice d'une génération lors de la 1er guerre mondiale, un évènement mémoriel normalement fédérateur, les socialistes (mairie de Verdun et ministère) ont réussi à semer la zizanie nationale!
Un président de la république gonflé à l'azote, en apesanteur, hors sol qui clame à tout vent que tout va bien, que son quinquennat est formidable alors que le réel n'a jamais été si opposé à cette logorrhée.
Acte d'autopromotion, autosatisfaction et de communication très provoquant en complet décalage..
Au milieu du barnum politique et syndical ambiant les policiers, dans leur fonction régalienne sont pris en tenaille.
Un policier dit n'avoir jamais été confronté à ce niveau de violence.
Policiers épuisés par cette forme de guerre intérieure politisée devenue guérilla urbaine.
Sylvie Neidinger
*Les individus hyper politisés ne veulent pas simplement "casser du flic " mais ...tuer. Ils sont dans la mouvance de l'extrême gauche. Ici une manifestation anti fa ultérieure:( juin 2016)
http://www.metronews.fr/info/mort-de-clement-meric-le-def.../]
CQFD Le 19 mai, jour de protestation: une voiture de police est incendiée avec ses occupants à l'intérieur !
http://www.francesoir.fr/culture-musique/renaud-son-messa...
LE 13 JUIN 2016 ASSASSINAT ABJECTE D'UN COUPLE DE POLICIERS A LEUR DOMICILE
http://www.lepoint.fr/faits-divers/deux-policiers-des-yve...
Une oeuvre de Street Art stigmatise la police à Grenoble, subventionnée par les impôts. Le maire écologiste la défend.
13:55 Publié dans A-Genève-Musées: Ariana,MAH, Tavel, P-Politis France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : police, france, ras-le-bol | |
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23/11/2015
Le police anti terroriste belge remercie les chats
Il fallait bien cette histoire pour détendre les bruxellois dans cette longue attente figée.
La police ayant demandé aux habitants de ne pas décrire les opérations en cours, les réseaux sociaux ont posté de sympathiques chats et de véritables geluckeries...
http://www.romandie.com/news/Operations-antiterroristes-l...
Eclats de rire
http://www.slate.fr/story/110427/chats-belgique-genie
http://www.rtbf.be/info/medias/detail_face-a-la-menace-te...
http://www.20minutes.fr/insolite/1735843-20151122-brussel...
http://www.lequotidien.re/actualites/en-direct-france-mon...
Etonnant, ce matin la vraie police publie un remerciement virtuel à tous ces chats coopératifs: un plat de croquettes. Tellement drôle vu le contexte tendu !
https://www.rtbf.be/info/dossier/alerte-terroriste-en-bel...
L'humour, élément clef de la liberté d'expression, de la LIBERTE tout court.
Sylvie Neidinger
crédits image capture d'écran de site web en lien
21:41 Publié dans C-C'est animal, C-C'est chat | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chats, belge, police | |
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23/01/2015
France, historique 11 janvier 2015. 110 000 manifestants à Grenoble: presque sa population!
REPORTAGE. Dimanche 11 janvier 2015 est historique en la France mobilisée pour la liberté d'expression. Journée inédite.
Autour de quatre millions de manifestants. Quatre millions et demi certains si on ajoute les villes qui choisirent de défiler le... samedi (700000 dans les rues, la veille).
Du jamais vu.
Plus nombreux encore que le 26 août 1944, à la Libération. Puisque c'est le comparatif que l'on peut lire ça et là.
Etonnants soutiens affichés à la fois à Charlie l'impertinent et... aux forces de l'ordre...applaudies, soutenues.
Aux journalistes, aux quatre victimes de Vincennes, aux blessés.
Le slogan a largement dépassé la rédaction parisienne assassinée.
Les dessinateurs de Charlie, tel Willem qui aujourd'hui s'insurgent contre ce qu'ils nomment une récupération et pestent face au nombre doivent...se calmer.
L'enjeu les dépasse totalement, au delà des clivages politiques. Justement.
Car c'est de la liberté d'expression générale universelle qu'il s'agit désormais, suite aux attentats. Tout simplement un refus des actes qui répondent par des bombes à des dessins.
Les marseillaises furent chantées et les drapeaux tricolores agités "en émotion commune ".
Une ambiance rare en hexagone, drapeaux au vent.
Rare: pas nationaliste mais nationale. Sans superlatifs.
Comme un pays qui se rassemble sur ses fondements touchés par le terrorisme.
A Grenoble, le chiffre de 110 000 participants est immense. Pour la première fois de son histoire semble-t-il.
Nombreux se sont déplacés des alentours aussi, pour cette marche silencieuse organisée par le Club de la Presse 38 .
Lequel a fait passer le "je suis" au "nous sommes Charlie" sur la banderole portée en tête de cortège par les deux corps de métier.
Elle unissait journalistes et policiers. Cartes de presse, crayons, stylos,appareils photos brandis.
Policiers dans un rôle inédit, habituellement à surveiller tout rassemblement.
Dans la foule: toutes les opinions, de ceux- plutôt âgés-affirmant avoir été élevés au petit lait de Cabu et Wolinski à ceux qui pensaient le journal trop extrême et provoc'.
Beaucoup n'achetaient ...jamais le journal des "ados attardés" qui se présente lui même comme "irresponsable" (cf le slogan) Ils manifestaient pourtant dimanche contre les attentats en soutien à toutes les victimes.
Le cortège partait de Jean Jaurès vers 15 h, l'accès au point de départ initialement prévu étant impossible.
Le flot trop important créé des blocages et du piétinement sur place. Une heure 30 après le démarrage, ceux de la gare n'ont toujours pas bougé !
Applaudissement émouvants qui passaient par vagues, ont raconté les piétons du cortège.
Le parcours sera allongé, volontairement élargi par un tour ultra élargi du parc Mistral, en raison de la foule.
Devant la mairie, des religieux, prêtres, rabbins et imams rejoignent le cortège.
Un acte symbolique très fort que cette union pour un vivre ensemble. Une unité paradoxalement construite autour de l'hommage à un journal... parmi les plus irrévérencieux et féroces sur le thème des religions !!
Le slogan "je suis Charlie" dépasse définitivement tous les clivages !
Arrivés au Parc Mistral, policiers et journalistes de la banderole se positionnent dans les gradins.
Du haut, Anne-Gaëlle Metzger, présidente du Club de la Presse de l'Isère décline au mégaphone, entendu par les premiers rangs, la liste des 17 victimes du terrorisme. Elle orchestre une minute de silence. Remercie les bénévoles.
La marseillaise sera entonnée par deux fois au total. dans un mode de chanter étonnant, en communion réelle. Pas la mécanique un peu automatique des fêtes nationales . "Charlie" sera scandé.
Puis la banderole est enroulée, rangée.
La manifestation commence à se disperser alors que tous n'ont pas encore atteint le parc d'arrivée...
A Grenoble se sont réunis 110 000 manifestants... pour une ville de 160 000 habitants !
Sylvie Neidinger
crédit images/ photos Neidinger
11:43 Publié dans H-Histoire avec un H, J-Journalisme, J-Journalistes à la Une | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : club de la presse 38, police de grenoble, grenoble, 11 janvier 2015, police, journalistes | |
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17/11/2014
Les aventures de Chapatou DP, "injusticié"et fantasmé
Nouvelle rubrique de ce blog pour s'intéresser aux...mésaventures d'un nouveau personnage, Chapatou de Paris, Chapatou DP pour les intimes, récente victime d'une hallucination collective en Seine-et Marne et d'une grave erreur judiciaire.
Un gros matou sauvage fut été pris pour un tigre.
Il devint fantasme humain alors qu'il se promenait sous les herbe folles proches de la forêt de Ferrières. Son droit de se balader, non?
Le mistrigris est dès lors recherché par toutes les polices de Navarre. En vain à ce jour malgré une compagnie de 200 uniformes, des caméras thermiques, un hélicoptère...
Les humains-grands pieds ne sont pas encore parvenus à retrouver Chapatou DP.
Vont-ils y parvenir? Et sur quelle base d'accusation sera-t-il jugé ?
Le raminagrobis, dans cette affaire, est totalement "injusticié". Car il lui a été appliquée l'image d'un félin prédateur de savane... qui n'est pas la sienne.
Poursuivi car pris pour un autre. Poursuivi parce qu'un tiers, une Autorité, le prend pour ce qu'il n'est pas.
Comment Chapatou DP va-t-il s'en sortir? Affaire à suivre... Sylvie Neidinger
SUITE ET FIN- J'ai voulu démarrer ici une histoire marrante de chat qui serait recherché par la police avec épisodes. CHAT toujours vainqueur?
Mais à la fois parce que, en ces temps troubles, la police n'a peut être pas à être cible certes de sympathiques historiettes où elle perd toujours.
Surtout le format du blog n'est pas forcément adapté car au milieu d'articles fort différents. Je n'écrirai donc pas les histoires de Chapatou. Dommage...
Parce que que certains m'ont dit qu'il traînait aussi du côté de Genève...
09:24 Publié dans C-C'est animal, C-C'est chat, C-Chapatou DP, injusticié, Société- Police Justice | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chat, tigre, chapatou dp, police, #blogneidinger | |
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04/10/2013
"Envoyé spécial" assassine la Villeneuve, Grenoble
Pseudo-journalisme...
"La Villeneuve, le rêve brisé"....le reportage passé le 26 septembre sur France2 a engendré la colère.
Colère vécue contre ce docu lourdement à charge qui n'a rien à voir avec une enquête de terrain équilibrée.
Pas de parole donnée aux associations de terrain à l'action et la vision positives.
Juste, de la tv trash d'une violence extrême. Un montage nerveux, angoissant.
Signalé comme "interdit aux moins de 10 ans". Interdit aux moins de 120 ans, plutôt !
Confirmé le lendemain par les réactions locales inhabituelles: deux pétitions sont lancées. L'une par les politiciens du cru et l'une par la population dont certains habitants voulaient aller jusqu'à manifester devant la dite chaîne de TV à Paris (google regorge d'articles dits "de suite".)
La ville est en émoi depuis. Le soufflé local ne retombe pas: conseils municipaux houleux. Colère qui déborde de partout.
Les "journaleux envoyés spécialement de Paris" ont allumé un briquet dans un contexte local au gaz lourd.
Appuyant leur démonstration à charge sur un fait divers douloureux: le double assassinat horriblement gratuit de Kevin et Sofiane intervenu... pile un an avant la diffusion, le 28 septembre 201 (instrumentalisation ?).
Effet Streisand sur l'image de la police en intervention
Si l'on analyse ce programme diffusé, on y détecte un effet Streisand. C'est à dire un résultat inverse de ce qui était prévu par les responsables de la chaîne.
1-Notamment à propos du rôle de la police dans ce film. Les policiers exercent un métier difficile. Le terrain Villeneuve peut être difficile. Il n'y a aucun doute. Il est bon de rappeler leurs fonctions régaliennes, le fait qu'aucun espace du territoire ne peut échapper à leur vigilance.
Or, paradoxalement ce reportage mal ficelé renvoie au grand public un effet inverse de leur action sur le terrain: une image plutôt...négative.
L'épisode police démarre avec le doc et dure 5 longues minutes. Le téléspectateur suit dans la nuit une brigade. Choc de voir les chiens de la brigade canine lancés contre des jeunes. Spontanément, le téléspectateur se met en empathie, en sympathie évidemment avec ceux qui sont face aux crocs.
Des chiens lancés en direction d'une population sont une image d'une violence plus qu'extrême.
A la fin du reportage, presque négligemment, la pseudo journaliste lance qu'on va songer à une police de proximité à la Villeneuve. Question: combien de chenils sur place ? Et sponsorisés par Canigou-croquettes..
2- PROBLEME DU TIREUR. Gravissime, la pseudo journaliste demande à un tireur qu'elle affirme sans preuve "être un habitant de la cité" de 1)montrer à la caméra une arme de gros calibre et 2) de tirer plusieurs fois la nuit au coeur des immeubles.
Ce qui est illégal. Et très lâche, car sans prouver l'identité visuelle de l'individu puisque le tireur est... masqué.
Résumé. Un tireur non identifié va lancer ses balles réelles dans le nuit devant la caméra rendue complice.
Il peut être d'ailleurs un acteur rémunéré par le média? Ou un membre de l'équipe de tournage? Il est masqué. Toutes les hypothèses sont de facto juridiquement ouvertes.
Or l'équipe de tournage sait, elle, qui en réel a tiré.
Résumé factuel : France 2 provoque donc les tirs qui se font bien à sa demande.
Ensuite la pseudo journaliste lance cette remarque inouïe d'indécence morale "personne dans la Cité n'a porté plainte le lendemain suite à ces tirs nocturnes"(remarque : par elle initiés)
Problème: on imagine bien que officieusement des "responsables " grenoblois doivent savoir qui a tiré...Scandale.
Les autorités locales, nationales ne demandent pas de comptes à France2 qui, pour son émission de téléréalité à scandale fait tirer à balles réelles la nuit au coeur d'une cité de ...14 000 habitants ?
Un petit délinquant qui tirerait serait évidemment arrêté et c'est parfaitement normal.
Une chaîne de TV, France 2, qui provoque pour les filmer des tirs à balle réelle dans la plus grande lâcheté car de nuit, dans la noire obscurité, n'ont pas eux à même être convoqués une seconde dans un commissariat.
Le CSA: il valide ?
En résumé. Dans ce reportage trashissime, les chiens sont lancés sur les jeunes et la journaliste en pleine délinquance médiatique s'en sort avec les compliments de sa direction qui évidemment la soutient.
Normal qu'ils se défilent: les responsables du programme ont commandé cet objet télévisuel et son angle particulier...Ils doivent eux aussi rendre des comptes. Ils fuient en donnant dans la leçon de morale sur la profession de journaliste.
Erreur : ici il ne s'agit pas de journalisme mais bien de téléréalité.
Les 14 000 citoyens de la Villeneuve sont en droit de demander à "Envoyé Spécial"d'aller rapidement officiellement dire, elle et son équipe de tournage, à la Police de Grenoble qui a tiré, non ? Qui a tiré à la demande de cette "envoyée spéciale Tirs".
(adresse de la police: avenue du Général Leclerc à Grenoble)
La déclaration aux autorités policières grenobloises peut-être faite évidemment par les responsables nationaux de la chaîne de service public France 2, s'ils ont de la rigueur morale, du remords et du respect du Droit.
Or ni la "journaliste" ni son média employeur ne vont le faire. Elle va se... protéger derrière la Loi de la protection des sources. Ou sa propre liberté d'expression: facile !
Car la journaliste est bien à la source des balles de nuit.
L'épisode choquant des tirs de nuit, monté par France 2 a bien entendu été immédiatement repris en boucle par d'autres médias (dont Morandini Zap). Ce qui va engluer encore plus la Villeneuve dans ses problématiques réelles ou l'image qui en est faite ...
L'aspect manipulation est augmenté par la concomitance des deux actions du film :1-une lourde présence policière en début de reportage puisque la caméra filme dans le sillage de la brigade et 2- un tireur de nuit embêté par.... personne. A qui personne ne semble demander de comptes.
3-Le timing surprend. Le film tourné en hiver sort en septembre. Soit pile un an après l'assassinat. Une enquête judiciaire est en cours. Ce film est de facto très intrusif de ce dossier précis. Il se joue d'un fait divers.
3-Cette typologie de reportages est insérée dans une programmation voulue puisque France 2 décline actuellement la thématique police sous toutes les coutures.
Sauf qu'ici, il ne s'agit pas de journalisme mais de provocation racoleuse d'audience, les dégâts derrière sont majeurs. A commencer par l'image de la police atteinte. Policiers sur un terrain difficile toute l'année alors que les auteurs du documentaire inique, dorment dans leurs petites chaumières.
LES URBANISTES FOUS ONT CREE UN "QUARTIER MENOTTES"
Un prochain article reviendra sur les utopies urbanistiques et le titre "rêves brisés". On ne peut s'empêcher de comparer la plan de la Villeneuve à des menottes. Une architecture enfermée, comme la maquette ne le montre.
Pour conclure et donner la parole à un jeune habitant ....Il dit que c'est l'hiver, les stations de ski sont à trois quart d'heure du centre ville (exceptionnelle proximité de Grenoble et de ses pistes olympiques)
Mais des stations où nombreux jeunes de la Villeneuve n' ont jamais ou très peu mis un pied.
Oui, certains jeunes (pas tous heureusement!) sont bien enfermés dans le "rêve" cauchemardesque des urbanistes, enfermés dans l'urbanisme menotte, dans leurs éventuelles addictions.
Dans leurs actes délictueux quelquefois, inacceptables pour le Vivre ensemble.
Dans leur manque de travail, dans leur manque de marché du travail ouvert.
Enfermés dans l'image de la Villeneuve, Balladins, Arlequin, Heilbroner etc...
Enfermés dans leurs têtes aussi.
Mais pas toujours attention aux clichés: les actions positives, les jeunes qui se battent pour étudier, créer leur job vivent aussi à la Villeneuve.
Comment dérouiller tout l'ensemble ?
En commençant par rejeter un reportage honteux d'une posture intellectuelle immorale.
Immoral car paradoxal. Envoyé spécial scénarise en allant jusqu'à monter des scènes violentes illégales (tirer la nuit dans une cité!) pour.... dénoncer la violence locale de la Cité dont il désigne les auteurs: les jeunes évidemment. Facile .
Le "rêve brisé"enfonce plus encore un réel si complexe.
En choisissant d'enfermer la police, les jeunes et la Villeneuve dans une posture caricaturale, cliché.
Envoyés spécialement de Paris pour un raid médiatique punitif.
Sylvie Neidinger
*Le Club de la presse de Grenoble : avis pour et contre Lire
*La Justice doit se prononcer le 26 juin 2014 suite à la plainte des habitants Lire
*Une émission d'Envoyé spécial avait déjà été signalée négativement par le CSA pour violence d'image en février 2013
Suite:
Le CSA soutient la plainte des habitants
-envoye-special-a-foutu-en-l-air-notre-vie-de-quartier-no...
http://rue89.nouvelobs.com/2013/10/03/lettres-a-envoye-sp...
La stigmatisation caricaturée des banlieues par les médias se reproduit avec l'émission Zone Interdite en avril 2015 :
http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/16/zone-interdite-les-...
Crédits images : capture écran site web FT et capture écran wiki
09:14 Publié dans J-Journalisme, J-Journalisme de Place Caniveau, J-Scandale, P-Politis France, U-Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banlieues, stigmatisation, grenoble, police, csa, envoyé spécial, 26 septembre 2013, journalisme trash, la villeneuve, rève brisé | |
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16/09/2013
Spleen médiatique
Le week-end fut pluvieux. Comme d'ordinaire, la litanie des faits divers se déroule sur le fil d'info de nos sites préférés.
Violences de guerres, violences routières... Echos numériques des sombres sursauts de monde.
Un seul décès est toujours en trop. Mais cela est lointain. On ne prend pas ces infos en pleine face, habituellement-sinon on ne s'en sort pas.
Or, ce dimanche, deux affaires ont marqué: Adeline Morel, la jeune socio-thérapeute genevoise assassinée. Une mère de famille que le travail a mis en contact direct et solitaire avec un déjà-double-violeur. Il a ainsi commis plus fort encore que ce pourquoi il était enfermé en passant à la tuerie. Et ce dans le cadre légal puisque sous "contrôle" de la Justice.
L'autre est cette jeune étudiante de Querrien, Perrine Halper décédée, fauchée par un véhicule de police sur un passage piétons. Elle avait réussi brillamment son concours de médecine -extrêmement difficile-. Elle était en seconde année. Tout s'arrête. Le chauffeur n'avait rien vu.
L'empathie que l'on ressent ne sert pas à grand chose. Mais elle est là. Pour ces deux femmes injustement disparues.
Et au delà. "Tristeza"
Sylvie Neidinger
19:51 Publié dans BLOG-#@WEB | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : geneve, adeline morel, perine, police, la pâquerette, camp-dollon, assassinat, brest | |
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